Les nouveaux #métiers du #numérique
Avec le numérique, de nouveaux métiers ont récemment vu le jour tandis que d’autres ont tendance à disparaître et, puisque que la technologie est intrinsèquement liée aux évolutions des métiers, il est difficile d’identifier qui de l’un ou de l’autre arrive en premier sur le marché.
Comme souvent, ce qui est nouveau est rare et cher. Très sollicités, de nouveaux professionnels ont compris qu’ils pouvaient se permettre d’être très exigeants sur leurs conditions de travail. Il faudra sans doute attendre encore quelques années avant que le sourcing et le recrutement des talents qui exercent les nouveaux métiers du numérique (dont 10 sont listés ci-dessous) deviennent aussi simples que celui des métiers les plus connus.
Ainsi par exemple, en 2016, le poste de Webmaster est devenu résiduel car il évoque un temps révolu.
Avec l’apparition de ces nouveaux métiers, c’est tout un nouveau vocabulaire qui a émergé (pour qualifier des fonctions déjà dominantes en 2016 ou émergentes).
Les anglicismes seront de rigueur tant qu’une traduction (jugée valable et non dévalorisante pour les individus concernés) ne sera pas adoptée de façon consensuelle en langue française.
Les professionnels RH qui recherchent des profils à la pointe de la technologie peuvent aujourd’hui se tourner vers des agences de talents spécialisées dans les métiers du numérique pour dénicher la perle rare et placer celle-ci le temps d’une mission, voire d’un contrat classique (si tant est que ces types d’individus acceptent de se faire embaucher !).
I- Brand content manager
Responsable de l’image de marque de l’entreprise sur le Web, il a pour mission de définir et de mettre en œuvre la stratégie de contenu d’une marque sur internet. En agence ou chez l’annonceur, le Brand Content Manager associe son expertise publicitaire à un savoir-faire dans la production éditoriale (textuelle, vidéo, graphique…). Selon le nombre d’années d’expérience, la fourchette de rémunération de ce métier se situe entre 42 et 100K € bruts annuels.
II-Traffic manager
Le Traffic manager (responsable de la gestion de trafic web) travaille en collaboration avec les services techniques et commerciaux d’une entreprise. Bien qu’il ne soit pas nécessairement en charge de la conception de la stratégie e-commerce, il est le pivot clé de sa faisabilité. En couplant des connaissances techniques liées au Web à des méthodologies marketing dématérialisées, le Traffic manager gère et optimise la rentabilité des services en ligne de l’entreprise. Il est particulièrement alerte et ordonné vis-à-vis des feed-back dépendants de ses actions tactiques. Il remodèle ainsi régulièrement certaines composantes de son trafic. Selon le nombre d’années d’expérience, la fourchette de rémunération de ce métier se situe entre 42 et 72K € bruts annuel.
III- Social media manager
Le Social media manager (responsable des médias ou réseaux sociaux) se distingue du Traffic manager en cela qu’il est spécialement affecté à la gestion de l’e-réputation de l’entreprise. Le Social media manager doit avoir une pleine connaissance des chartes internes (graphiques et rédactionnelles) que l’entreprise souhaite défendre. Son travail s’effectue d’une part, de façon inconnue du public par une veille de l’image de son entreprise et de celle de ses concurrents et d’autre part, par l’affirmation et la valorisation sur les réseaux sociaux de la ligne éditoriale choisie. Le but du Social media manager est de développer la notoriété d’un produit, d’un service, d’un nom, etc. au contact des personnes influentes dans ce domaine. Cette fonction est rémunérée entre 40 et 70K € bruts annuels.
IV- Développeur Web
Le Développeur Web participe à la conception et au développement technique de nouvelles applications Web et/ou Web mobile. Il est en charge d’analyser les besoins du client et de les traduire en un cahier des charges technique. Le Développeur Web écrit des spécifications techniques générales et détaillées concernant les phases d’analyses, d’élaboration, de test-retest qu’il mettra en place. Il possède une bonne maîtrise des langages et des outils de développement ; il rédige les lignes de codes nécessaires à la création d’un produit Web et se charge du suivi et des corrections jusqu’à la finalisation du projet.
V- Chief Digital Officer
Souvent perçu comme le grand manitou de la transformation numérique, le Chief Digital Officer (CDO) travaille en collaboration avec les directions e-commerce et digitale d’une entreprise. Le CDO intervient Lorsqu’une entreprise décide d’investir dans une refonte de sa stratégie commerciale et qu’elle souhaite développer son e-commerce. La mission du CDO est de définir avec l’entreprise les objectifs du plan de transformation digitale à réaliser et, de conduire le plan d’exécution de ce projet. Le CDO analyse les stratégies commerciales de l’entreprise et met en place une réorganisation en profondeur des fonctionnements digitaux pour que son e-commerce se développe au mieux.
VI– Chef de produit Web/mobile
Responsable du développement d’un site Internet ou d’une application mobile de A à Z, le Chef de projet web/mobile est l’interface entre le client et les différents professionnels impliqués dans la réalisation. Travaillant au sein d’une grande entreprise (d’e-commerce ou non), dans une ESN (entreprise de services du numérique) ou en société de conseil, chez un éditeur de logiciels ou d’applications ou encore en agence de communication, il exerce une veille permanente pour se tenir informé des nouveautés et de ce que fait la concurrence afin d’anticiper les évolutions de son secteur. Garant des budgets et des délais, ses interlocuteurs sont nombreux depuis la réponse à l’appel d’offre jusqu’à la livraison en passant par la rédaction du cahier des charges. Selon son expérience et ses réussites, il est rémunéré entre 25 et 62 K € bruts annuels.
VIII- Data scientist
Egalement appelé Data miner, ou Data analyst, il analyse de manière pointue l’ensemble des données mises à dispositions via les Web Services et les autres canaux digitaux. Il n’existe pas aujourd’hui de formation spécifique, mais la tenue du poste implique la maîtrise de la statistique et à la manipulation des outils IT (exploration, collecte et stockage). La rémunération d’un Data scientist se situe entre 70K € et 150K € bruts annuels.
IX– Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI)
Le RSSI est chargé de définir et de mettre en œuvre la politique de sécurité de l’entreprise. Ce professionnel garantit la disponibilité, la sécurité et l’intégrité du système d’information et des données. Il met en place les moyens d’assurer la sécurité et la bonne utilisation des systèmes d’information en interne (par la direction et les employés), comme en externe (collaborateurs nomades, partenaires, fournisseurs). L’apparition de nouveaux virus et les attaques informatiques sur le réseau mondial sont pour lui de nouvelles préoccupations. Il doit également rechercher des solutions innovantes pour répondre aux problématiques induites par l’introduction d’une nouvelle technologie et suivre les évolutions juridiques afin de garantir la conformité du SI au droit individuel et collectif. Il est donc également chargé de la prévention au sein de l’entreprise.
X- Chief Happyness Officer (CHO)
A la marge des métiers du digital parce qu’il ne requiert pas de compétences techniques particulières, le CHO (Chief Happyness Officer) tend à endosser le rôle du gourou de « l’entreprise que l’on veut libérer ». Lorsque le poste existe dans les startup et dans les autres entreprises qui recrutent les métiers précités, son rôle est de faire en sorte que les talents recherchés rejoignent l’entreprise et ne la quitte pas, mais aussi que tous les salariés éprouvent du « bonheur au travail » à tout prix. Convaincu que le diktat du bonheur au travail est valable, babyfoot, fauteuils gonflables pour la sieste, ambiance amicale et décontractée, font partie de ses arguments pour viser l’objectif irrationnel d’enjoindre chaque salarié à être heureux au travail.
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